Au cours des ateliers Habiter les Silences, Maxence Rey invite les participants à venir partager les processus par lesquels elle chemine dans Anatomie du Silence. Elle devient alors « passeuse » de sensations, d’explorations, de découvertes, d’intentions, de gestuelles.

Delphine Micheli, artiste photographe-vidéaste et complice de la Compagnie,
accompagne les ateliers et pose son regard sensible pour créer un objet artistique précieux à l’image de nos explorations.

Anatomie du Silence aborde les notions de ralentissement, de silence, de présence à soi, d’écoute, d’attention, d’intime, de sensitivité, de délicatesse.
Il devient tout naturel d’inviter les participants des ateliers à venir explorer le rapport à la lenteur, l’immobilité, la fulgurance, dans une intensité de présence, dans une porosité intérieur-extérieur, afin de révéler les singularités en mouvement de chacun, de déplacer les regards de chacun sur soi-même et les autres.
Comment inscrire son propre corps dans l’espace du théâtre, dans l’espace public, dans sa propre temporalité?

Les ateliers Habiter les Silences ont été initiés, en collaboration avec le musée Mac/Val et, dans le cadre de la résidence de saison 2017-2018, avec le Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, auprès de lycéens

• de seconde option art plastique du Lycée Léon Blum de Créteil avec l’enseignante Anne Anglès (saison 2016-2017)
• de seconde Histoire des Arts du Lycée Léon Blum de Créteil, avec l’enseignante Anne Anglès (saison 2017-2018)
• de seconde professionnelle du Lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine, avec enseignante d’EPS Hélène Verney (saison 2017-2018)

Propos

Les ateliers Habiter les Silences permettent aux participants de traverser les différentes étapes de recherche du projet : Anatomie du Silence, en venant questionner physiquement et sensitivement le rapport au ralentissement intérieur et au silence, le rapport à l’animé et à l’inanimé.
La relation danse et arts plastiques est au cœur de ces ateliers.

Chacun des ateliers se relie à une œuvre, sélectionnée au préalable, du Musée Mac/Val et génère à travers le travail chorégraphique des élèves une micro-performance en résonnance avec l‘œuvre et l’espace du musée.
Les questions de présence à soi et aux autres dans la manière d’habiter son propre corps, sont une récurrence des ateliers. Dans Habiter les Silences, le rapport à la présence, l’immobilité, la lenteur, le sensible, l’écoute, vient déplacer les regards des participants sur eux-mêmes et sur les autres.
Lors du dernier atelier de la saison 2017-2018, les deux classes se rencontrent et découvrent, à travers une performance partagée au sein du musée, le travail réalisé avec chacune des deux classes. Exercice du regard, l’art d’être spectateur.