Marie Plantin – Journal Première / 2 octobre 2012
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Dans le cadre de l’annonce de la création du spectacle Sous ma Peau, spectacle présenté au Théâtre de l’Etoile du Nord du jeudi 11 au samedi 13 octobre 2012.
Le mois d’octobre sous le signe de la jeune création chorégraphique
Il n’y a pas qu’à Chaillot et au Théâtre de la Ville que s’invite la création chorégraphique à suivre. En ce début d’octobre, deux festivals démarrent quasi simultanément dans deux théâtres de bien moindre envergure que les dinosaures nationaux aux salles et plateaux grand format : Avis de Turbulences à l’Etoile du Nord et ZOA à la Loge. Des festivals modestes en termes de moyens et de soutiens financiers mais artistiquement ambitieux, généreux, et surtout, découvreurs et défricheurs de talents.
D’un côté, Avis de Turbulences à l’Etoile du Nord, dans le XVIIIème arrondissement. De l’autre ZOA (Zone d’Occupation Artistique) à la Loge, dans le XIème. D’un côté un Festival établi, ancré dans le paysage chorégraphique, Avis de Turbulence, qui entre dans sa huitième édition. De l’autre, un nouveau venu, ZOA, qui signe son acte de naissance. Quand l’un, Avis de Turbulence, déploie sa programmation sur un mois, du 28 septembre au 27 octobre, l’autre la condense sur deux semaines, ZOA, du 2 au 13 octobre.
Chacun ses caractéristiques, son identité propre mais globalement, ces deux manifestations se rejoignent dans leur dynamique, leur goût pour la pluridisciplinarité et l’hybridation des genres, leur audace aussi à programmer des inconnus, en dehors des sentiers balisés et des figures fortes de la danse contemporaine.
Avis de Turbulence # 8
Tout au long de l’année, L’Etoile du Nord accueille en résidence des compagnies de danse contemporaine. Françoise Tartinville et Maxence Rey, respectivement à la tête des compagnies Atmen et Betula Lenta, sont les chorégraphes en résidence cette année. Leurs créations, Blanc Brut / Intérieur Crème Acte II et Sous ma peau sont présentées dans le cadre du Festival qui leur offre une visibilité décuplée. Car un spectacle –le constat est surtout valable en danse contemporaine- programmé seul, a moins de chance d’attirer l’attention que s’il est soutenu par le contexte porteur d’un Festival qui l’ancre dans une dynamique plus globale. A l’Etoile du Nord, le maître mot n’est pas « turbulence », quand bien même chaque œuvre est sélectionnée pour ce qu’elle provoque de remous chez le spectateur. Non, le maître mot de ce mois d’octobre c’est bien « rencontre », que l’on peut aussi traduire par décloisonnement des arts, passerelles entre les disciplines. Car, au XXIème siècle, la danse contemporaine est rarement « pure », sans additif. Elle intègre sans complexe du texte, de la vidéo, de la matière autre que le corps organique. Elle fréquente et incorpore les arts plastiques ou se prolonge sous d’autres supports, comme cette exposition photographique intitulée « O Féminin, O Masculin » signée Karine Pelgrims et présentée en parallèle du Festival dans le Hall du théâtre. Irréductiblement composite, telle est la nouvelle identité de la danse contemporaine telle que travaillée du dedans par ceux qui la font au présent et vers demain.
Chacun ses caractéristiques, son identité propre mais globalement, ces deux manifestations se rejoignent dans leur dynamique, leur goût pour la pluridisciplinarité et l’hybridation des genres, leur audace aussi à programmer des inconnus, en dehors des sentiers balisés et des figures fortes de la danse contemporaine.
Avis de Turbulence # 8
Tout au long de l’année, L’Etoile du Nord accueille en résidence des compagnies de danse contemporaine. Françoise Tartinville et Maxence Rey, respectivement à la tête des compagnies Atmen et Betula Lenta, sont les chorégraphes en résidence cette année. Leurs créations, Blanc Brut / Intérieur Crème Acte II et Sous ma peau sont présentées dans le cadre du Festival qui leur offre une visibilité décuplée. Car un spectacle –le constat est surtout valable en danse contemporaine- programmé seul, a moins de chance d’attirer l’attention que s’il est soutenu par le contexte porteur d’un Festival qui l’ancre dans une dynamique plus globale. A l’Etoile du Nord, le maître mot n’est pas « turbulence », quand bien même chaque œuvre est sélectionnée pour ce qu’elle provoque de remous chez le spectateur. Non, le maître mot de ce mois d’octobre c’est bien « rencontre », que l’on peut aussi traduire par décloisonnement des arts, passerelles entre les disciplines. Car, au XXIème siècle, la danse contemporaine est rarement « pure », sans additif. Elle intègre sans complexe du texte, de la vidéo, de la matière autre que le corps organique. Elle fréquente et incorpore les arts plastiques ou se prolonge sous d’autres supports, comme cette exposition photographique intitulée « O Féminin, O Masculin » signée Karine Pelgrims et présentée en parallèle du Festival dans le Hall du théâtre. Irréductiblement composite, telle est la nouvelle identité de la danse contemporaine telle que travaillée du dedans par ceux qui la font au présent et vers demain.
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